30 July 2006
El ozono de la atmósfera se recupera, pero no así el agujero en la Antártida
Actualizado jueves 27/07/2006 17:45 (CET)
El Mundo
EFE
MADRID.- Los niveles de ozono en la estratosfera se han recuperado en los dos últimos años, posiblemente por el control del cambio climático, pero hoy por hoy "no hay hechos objetivos claros de que el agujero en la Antártida se esté cerrando".
El jefe de Investigación e Instrumentación Atmosférica del INTA, Manuel Gil, explicó que el Protocolo de Montreal y las medidas internacionales adoptadas para hacer frente al problema de la capa de ozono en la atmósfera "parece que están funcionando y cumpliendo su función".
Desde el año 2000, indicó, "se ha invertido la tendencia creciente de presencia de cloro en la atmósfera", que ha empezado a decrecer en las capas bajas, aunque el experto precisó que, sin embargo, "no está tan claro" en el caso del bromo que haya ocurrido lo mismo.
Los niveles de ozono están empezando a aumentar, y la tendencia que se observa en los dos últimos años es que "empieza a haber más ozono en la estratosfera", insistió Gil.
En la Península Ibérica, en concreto, el panorama es muy semejante al del Planeta en su conjunto, y por tanto, indicó, también se empieza a recuperar el nivel de ozono.
Aparentemente, prosiguió el experto, el motivo de esta mejora se debe a las medidas internacionales adoptadas, aunque puntualizó que "eso nunca se sabe con un 100% de seguridad".
Según Gil, ha coincidido el hecho de que "se han frenado las emisiones de gases para que haya empezado a aumentar el ozono otra vez en todo el Planeta".
Aunque se ha producido un aumento de ozono en los últimos dos años en el Planeta, "aún no hemos visto que el agujero de ozono en la Antártida se recupere", insistió Gil.
Es cierto que la situación "no ha ido a peor desde el año 2000, pero tampoco se está recuperando claramente el agujero de ozono en la Antártida".
"Se oyen voces de todo tipo, y hay quien opina que parece que empieza a cerrarse el agujero de ozono en la Antártida y que eso implicaría que las cosas están mejorando, pero eso es filosofar", señaló el experto.
En su opinión, "la situación en los polos es más difícil, y por ello, se va a tardar más en apreciar una recuperación" de los niveles de ozono.
En la actualidad, prosiguió, se está elaborando un documento impulsado por la Organización de Meteorología Mundial con edición cuatrienal, que se publicará de nuevo en medio año, sobre el estado de la capa de ozono, con datos cuantitativos de la evolución en los últimos cuatro años.
El experto recordó que, en España, en enero de 2004, se detectó un agujero de ozono similar al de la Antártida en términos de profundidad, pero no en sus dimensiones, que después se resolvió. La causa del mismo es la confluencia de una serie de efectos naturales "que son muy poco probables en meteorología", explicó Gil.
24 July 2006
Quand le soja transgénique expulse les Indiens argentins
OGM. Dans le Chaco, au nord du pays, les habitants sont dépossédés de leurs terres au profit de cette culture très rentable mais peu écologique.
Par Antoine BIGO
Liberation
QUOTIDIEN : Samedi 22 juillet 2006 - 06:00
Resistencia envoyé spécial
Sous les fenêtres du siège du gouvernement de la province du Chaco, une centaine d'Indiens des communautés Mocovi, Toba et Wichi campent sous des tentes de fortune. Vivant à la lisière de l'«impénétrable», une savane aride piquetée de bosquets et de lambeaux de forêt, ignorés, sinon oubliés par le pouvoir local, ils réclament plus de transparence dans l'attribution des terres fiscales de l'Etat. Alors que la constitution locale donne la priorité aux natifs du Chaco, ces terres sont vendues à de puissants groupes agro-industriels des provinces proches de Córdoba ou de Santiago del Estero pour y cultiver du soja transgénique. Ces quatre dernières années, dans le Chaco, 840 000 hectares de bois ont été brûlés pour céder la place à l'«or vert» qui couvre la moitié des 12 millions d'hectares de la surface plantée argentine actuelle.
Brasiers. La «sojisation» de la campagne chaqueña commence à une centaine de kilomètres à l'ouest de Resistencia, la capitale de la province. Des fumées au loin et une odeur de bois brûlé rabattue par le vent chaud indiquent la présence des «démonteurs». Une fois le bois précieux coupé et emporté, les bulldozers arrachent et empilent les broussailles, qui disparaissent dans de gigantesques brasiers. «Le scandale, c'est qu'aujourd'hui, le soja commence à empiéter sur les réserves écologiques et aborigènes parce qu'il ne reste plus de terres fiscales», accuse Raul Vallejo, un des géomètres de l'Institut de colonisation qui a dénoncé l'usurpation des terres. «La direction de l'environnement de la province n'a qu'un inspecteur pour surveiller quatre millions d'hectares. L'"impénétrable" est devenu un territoire libéré, totalement hors de contrôle, et où la moitié au moins des plantations de soja est illégale. Plus grave, l'armée de l'air a découvert plusieurs dizaines de pistes d'aviation précaires, évoque 500 vols clandestins par an, et le passage par le territoire du Chaco de 70 à 80 % de la drogue qui entre en Argentine», continue Vallejo.
La culture du soja transgénique est aujourd'hui si rentable que Walter Zanuttini, avocat de l'Institut aborigène chaqueño (IACH), n'hésite pas à invoquer une «mafia du soja» jouissant de complicités au sein des autorités locales, y compris de la justice. Le scandale, dénoncé par une poignée de fonctionnaires honnêtes de l'Institut de colonisation, a obligé le gouvernement du président Kirchner à réagir. Luis d'Elia, sous-secrétaire d'Etat à la Terre et à l'Habitat social, a pris la défense des aborigènes : «Je les ai encouragés à dénoncer pénalement l'attribution ou la culture illégale de terrains, et, parallèlement, j'ai offert au gouvernement du Chaco ma collaboration pour l'annulation des ventes qui ne respectent pas la loi.» Walter Zanuttini a recensé 5 040 plaintes qui concerneraient près d'un million d'hectares. L'Institut de colonisation s'est engagé à en prendre en considération 300, et vient d'annuler la vente de 10 000 hectares à une famille originaire de la province de Córdoba, 800 km plus au sud. «Les autorités locales tentent de justifier leur entorse à la loi en invoquant le retard culturel des aborigènes. Les Indiens du Chaco, vivant de la cueillette, de la chasse et d'un peu d'élevage, seraient incapables de mettre en valeur leurs terres», continue Zanuttini. Dans cette communauté isolée, le taux de dénutrition atteint 67 %, l'analphabétisme 60 % et l'indigence 92 %. La révolte actuelle a surgi lorsque des aides financières de l'Etat après des inondations catastrophiques ont été détournées par les maires des villages les plus touchés. Les glissements de terrain provoqués par le ravinement des sols ont isolé pendant un mois Tartagal, une ville de 70 000 habitants. «Si la déforestation continue à ce rythme, dans dix ans le Chaco sera un désert», avertit Raul Vallejo.
Prête-noms. Le scandale des ventes illégales de terrains est triple et débute par un négoce immobilier juteux. Les fonctionnaires véreux de l'Institut de colonisation aujourd'hui dans le collimateur de la justice vendent 45 pesos l'hectare (12 euros), à des prête-noms locaux, des terres qui sont proposées ensuite dans les journaux spécialisés entre 800 et 900 pesos (entre 230 et 260 euros). Les paysans locaux qui vivent sans titre de propriété sur ces terres depuis parfois plusieurs générations sont expulsés. Puis le défrichage est l'occasion d'abattre et de vendre les bois durs précieux (algarobo, quebracho, lapacho), dont la commercialisation est normalement interdite hors des frontières. Enfin s'installe la monoculture hautement mécanisée du soja transgénique, à coups d'engrais qui épuisent le sol. Qu'importe ! Le soja est très rentable. Non seulement pour le producteur, mais aussi pour l'Etat, auquel il apporte le quart de ses ressources fiscales. Une fois les coûts de production et les frais de transport déduits, les impôts payés, il reste à l'agro-industriel un revenu net de 85 euros par hectare. En Argentine, le soja transgénique, dont les cours sont portés par la demande chinoise, a encore de beaux jours devant lui.
19 July 2006
Biodiversidad no admite vallas
Miércoles, 19 de julio, 2006 12:31 AM
La construcción de un muro fronterizo aceleraría el deterioro de los ecosistemas en la frontera México-Estados Unidos, alertan especialistas
Los más de 3 mil kilómetrose frontera se caracterizan por ser una región con gran riqueza biológica.POR STEPHEN LEAHY TORONTO, Canadá, y SAN JOSÉ, Estados Unidos.-Científicos temen que los intentos de cerrar la frontera entre Estados Unidos y México tengan un gran impacto sobre la naturaleza y la ecología, frágil y única, de la región.
El reciente despliegue de la Guardia Nacional de Estados Unidos en la región fronteriza y la idea de construir muros y vallas preocupa mucho a los ecologistas de ambos países que asistieron a la vigésima reunión anual de la Sociedad para la Biología de la Conservación en San José, California, del 24 al 28 de junio.
"Un muro tendría profundos impactos ecológicos", advirtió Laura López-Hoffman, ecologista de la Universidad Nacional Autónoma de México. "Impediría el movimiento de muchas especies y algunas áreas serían destruidas durante la construcción", dijo a Tierramérica en San José.
A lo largo de la frontera hay muchas especies exóticas y amenazadas, y algunas partes son vitales para las especies migratorias, explicó.
"No hemos estudiado las potenciales consecuencias ambientales de vallas o muros, pero está claro que habrá impactos", aseguró.
La frontera internacional, de tres mil 141 kilómetros de largo, entre México y Estados Unidos, atraviesa una región biológicamente diversa de desierto, bosques de mangles, llanuras, montañas, valles de ríos, humedales, ciudades y pueblos.
Muchas especies de mamíferos, pájaros y plantas, así como 12 millones de personas, viven a lo largo de la frontera. "Los de fuera de la región no se dan cuenta de cuánto hay aquí", dijo López-Hoffman.
El Fondo Mundial para la Naturaleza y The Nature Conservancy documentaron una extraordinaria diversidad biológica en los desiertos de Chihuahua y de Sonora, en México noroccidental y Estados Unidos sudoccidental respectivamente.
Se cree que alrededor de ambos está la zona más biodiversa de América del Norte, señaló Nathan Sayre, de la Universidad de California, en la conferencia.
"El estado ambiental a lo largo de la región limítrofe (que generalmente se define como 160 mil 934 metros a cada lado de la frontera) varía de lo seriamente degradado a lo maravillosamente prístino", destacó Karl Flessa, de la Universidad de Arizona.
El área del parque Big Bend, en el meridional estado estadounidense de Texas, está en buenas condiciones, pero muchas partes a lo largo del Arizona, incluyendo algunas del Monumento Nacional Organ Pipe Cactus, un parque de 133 mil 825 hectáreas en el desierto de Sonora, están muy degradadas debido al contrabando de flora, fauna y drogas, señaló Flessa en una entrevista.
"Personal del parque en el Monumento Nacional actúa como guardia de seguridad, intentando controlar toda la actividad ilegal", resaltó.
Se estima que cuatro mil 500 millones de dólares en pájaros, lagartijas, víboras e insectos son contrabandeados a Estados Unidos cada año, principalmente a través de México, dijo en la conferencia Adrián Quijada Mascareñas, de la Universidad Michoacana de San Nicolás de Hidalgo.
Apenas entre 10 y 15 por ciento de los animales sobreviven para llegar a su destino final. Mascareñas dijo que los contrabandistas de drogas se están dedicando al comercio de naturaleza porque es menos riesgoso y, si son atrapados, a menudo sólo son multados.
"El volumen del contrabando de flora y fauna tiene un profundo impacto en la propia biodiversidad de México", afirmó López-Hoffman.
En efecto, las junglas y desiertos de México y América Central son vaciados para satisfacer el apetito de coleccionistas de mascotas exóticas. Y sin el enorme mercado estadounidense para drogas ilegales y mano de obra barata, habría mucho menos tráfico transfronterizo ilegal, agregó.
Construir más muros e implementar controles más estrictos simplemente significa que los contrabandistas, traficantes y trabajadores migrantes indocumentados ingresan a regiones más remotas, dañando áreas previamente intocadas, dijo Flessa.
En sus esfuerzos por frenar esta marea, los propios guardias de frontera hacen muchos daños. Construyen carreteras, queman amplias áreas para mejorar la visibilidad, cercan senderos, rellenan valles y estuarios, añadió.
La inmigración ilegal y el control de fronteras tienen el potencial de dañar algunos de los paisajes más hermosos de nuestro país, dijo Rodger Schlickeisen, presidente de la organización no gubernamental estadounidense Defenders of Wildlife (Defensores de la Naturaleza), en una declaración escrita.
En particular, Schlickeisen expresó su preocupación por el impacto ambiental de los proyectos de construcción de muros en el sudoccidente, que son parte del proyecto de inmigración del Senado de Estados Unidos. Tales barreras empobrecerían la biodiversidad de Estados Unidos, dijo Flessa.
Donativo millonario protegerá biodiversidad peruana
La donación cubrirá el período 2006-2010 y será canalizada a través del financiamiento de proyectos promovidos por instituciones del sector público y organizaciones privadas sin fines de lucro.
El FMAM ha suministrado a la nación sudamericana más de 72 millones de dólares desde que en 1992 comenzó su colaboración, por lo que es el tercer país de la región, seguido de Brasil y México, que más fondos ha recibido de la institución.
A través de 29 proyectos aplicados en Perú se promovió la consolidación del Sistema Nacional de Areas Naturales Protegidas por el Estado y la gestión sostenible de la diversidad biológica con participación de poblaciones nativas.
También ha permitido el desarrollo de bionegocios vinculados a ecoturismo, zoocría y cultivos nativos, la mejora de la gestión ambiental del transporte urbano y la electrificación rural basada en el uso de energías renovables.
La organización financiera internacional provee recursos económicos a países en vías de desarrollo para proyectos que generen beneficios al ambiente global y que promuevan medios de vida sostenibles a nivel de las comunidades locales.
Desde 1991, el Fondo ha canalizado cuatro mil 500 millones de dólares en donaciones que han permitido la ejecución de más de mil 300 proyectos en 140 países.
Asimismo, financia actividades en seis temas o áreas focales, Biodiversidad, Cambio climático, Aguas internacionales, Capa de ozono, Degradación de tierras y Contaminantes orgánicos persistentes.
lac/ro
13 July 2006
Voluntary vs. CDM Carbon Projects in Mexico
Ecosystems Marketplace e-newsletters
by Amanda Hawn
Despite its considerable advantages, Mexico has been slower than other Latin American countries to sign purchase agreements for carbon via the Clean Development Mechanism (CDM). In March, however, Mexico signed its first emission reductions purchase agreement. At the same time, a local NGO recently sold forestry carbon credits into the voluntary carbon market. The Ecosystem Marketplace looks at what these two deals might tell us about Mexico, the CDM, and the implications of carbon markets for communities in developing countries.
A 30 foot heap of fetid food, old tires and decrepit shoes hardly sounds like a "clean development mechanism," but the World Bank is betting that, in Mexico at least, it will prove to be just that.
In March, a Mexican business signed its first emission reductions purchase agreement for a Clean Development Mechanism (CDM) project, paving the way for a US $8.4 million dollar investment in the country's waste management and energy sectors by the World Bank's Prototype Carbon Fund (PCF).
The Fund says it has agreed to purchase two million metric tons of carbon dioxide equivalent from the Waste Management and Carbon Offset Project.
The Kyoto Protocol requires that industrialized countries reduce their carbon emissions to five percent below 1990 levels, either by cutting emissions domestically or via a variety of so-called "mechanisms for flexibility", the most prominent of which involves investing in carbon emissions reductions projects in developing countries.
This latter option, known as the CDM, is the Protocol's primary means of involving developing countries in its attempts to reduce greenhouse gas emissions. So far, India, Korea, Argentina, Brazil, Chile and Colombia have all attracted more investment in CDM projects than Mexico; a fact that makes this first Mexican CDM deal that much more important.
Not only is it likely to shed light on what investors might be looking for when considering CDM deals in the country, but –when it is compared to another, very different, carbon deal now being negotiated by a small Mexican NGO—it also highlights why the voluntary markets, and not the CDM, may be the only way for communities in developing countries to enter the much-touted carbon market. In other words: Which Mexican projects should entertain hopes of receiving CDM money? And, just as important, which should not?
Green "Black Gold"
The Waste Management and Carbon Offset Project, owned and operated by the private company Sistemas de Energia International SA (SEISA), plans to capture methane at three landfill sites in Mexico, using it to generate electricity at two of them and just burning it at the third (since methane is a more powerful greenhouse gas than the carbon dioxide that results from its combustion, see below, this is desirable) .
As garbage decays within the oxygen-starved depths of a landfill, bacteria metabolize the waste anaerobically, giving off methane as a by-product. Solid-waste landfills leak between 30 and 70 metric tons of methane (a greenhouse gas with a warming effect roughly 21 times greater than carbon dioxide) into the atmosphere each year.
SEISA hopes to harness this giant natural gas leak for energy production, fashioning a tidy solution from a messy problem."The project will put wells into the waste and then pump out the methane from below," explains Fernando Cubillos, Project Manager for Mexico and Central America, Caribe and Colombia in the Carbon Finance Division of the World Bank. "Then the gas is either burned to convert it to carbon or used in place of fossil fuels to generate electricity through combustion."
Clinching the Deal
The technology behind the SEISA venture is nifty, but Cubillos stresses that theWorld Bank PCF invested in the project because it represented a good business deal, not just an elegant science experiment. "We are buying on behalf of our investors," says Cubillos. "When we do that, we look for a reliable sponsor who has a good project with a substantial sustainable development component."
In the case of the Carbon Waste Management and Offset Project, Cubillos says those directing investment strategy at the Prototype Carbon Fund (PCF) were already familiar with project developers at SEISA because they had worked with them on a very similar Global Environment Facility (GEF) funded landfill project in Monterrey in 2003.
In addition, the SEISA Project allowed PCF managers to tick off two other boxes – namely, the project had both clear environmental and social components. Fifteen percent of the net revenues from the sale of emissions reduction credits will go towards keeping groundwater pollutants from leaching out of the landfills, and the methane burned will provide electricity for the rural community of Ejido Los Lirios in Nuevo Leon."This project shows that landfill gas for energy is a viable Clean Development Mechanism option that can complement global with local priorities," says Jaime Saldana of SEISA.
The familiarity of its sponsors, the clear opportunity for environmental improvement, and the contribution to sustainable rural development all made the Carbon Waste Management and Offset Project a pretty sure bet for those at PCF. But, says Cubillos, the make-or-break consideration was that the project was pretty much ready-to-go."Ultimately, we look for projects that are feasible, projects that are not just good ideas but that are actually likely to happen within the next two or three years," he says.
No Quick Fix
Two to three years represents a pipedream of a timeframe for those working on a carbon offset project in the Sierra Gorda Biosphere Reserve of central Mexico. Here, subsistence farms lie scattered across steep hillsides and forests surround tired, terraced fields. The Reserve's patchwork of people and nature extends across its million acres and includes roughly 100,000 people. Against this backdrop, Bosque Sustenable, A.C, a local NGO, is planting thousands of small tree plantations to suck up and store carbon, prevent erosion, and pave the way for sustainable forestry.
In the dying light of a spring afternoon, Jose Dolores Herrera, a 69 year-old farmer, and Juan Carlos Hernandez Ramirez, the Regional Sub-Coordinator of a US $31 million project to protect biodiversity in the Reserve, sit on a log surveying Dolores' small tree plantation on the opposite slope. Holding a Gatorade bottle at an angle resembling that of the slope, Hernandez moves a pencil along the bottle to demonstrate the angle and space at which Dolores should plant future trees. It is a makeshift forestry lesson on the frontlines of the world's fight against climate change. But, as in most battles, things are often messiest up at the front. And Mexico's frontlines, acknowledge both men, can be a tough place to do business.
Growing trees for sustainable harvesting is incredibly difficult in Sierra Gorda where the average plot size is just three-hectares and the average grade is back-breakingly steep. After four years, Hernandez reckons, Ramirez might be able to harvest his first trees. But it will be another two years before he is able to recoup some of the money he invested in planting them."The natural conditions and the social conditions in Sierra Gorda are not fit for fast progress," says Hernandez. "The progress is very, very slow; but it is real."
Pati Ruiz Corzo, the energetic Director of the Sierra Gorda Biosphere Reserve, says she has been trying to market reforestation efforts in the Reserve as a carbon offset project for seven years. But, for many of the same reasons that made SEISA's landfill project attractive to buyers, the Sierra Gorda project has proven a tough sell. For obvious reasons, CDM investors generally look to minimize risk when shopping for certified emissions reductions (CERs); they want to be sure that the projects in which they invest will deliver CERs on-time, satisfaction-guaranteed. Projects like the SEISA venture, with a proven technological fix, easy-to-crunch emissions numbers, and prospects for rapid progress (not to mention methodologies already approved by the CDM Executive board, click here for an article), are much more likely to attract investment dollars than projects like Sierra Gorda's reforestation program, which features none of the above. To make matters worse, the EU Emissions Trading Scheme (EU-ETS), the largest potential market for carbon offsets, does not accept carbon credits generated via reforestation.
Round Peg, Square Hole
This, argue Ruiz and others, is not as it should be. Despite the difficulty of putting a forestry project through the CDM hoops, twenty percent of greenhouse gas emissions in the world today are thought to be the result of deforestation and unsustainable agricultural practices. Trees take-up and store carbon as a natural part of their nutrient cycle, creating carbon 'sinks' around the world in the form of forests. Since poverty drives much of the world's deforestation and unsustainable agriculture, combating global warming via reforestation could also mean combating poverty in some of the poorest and most remote areas of the developing world."
Some developing countries will benefit from the Clean Development Mechanism (CDM) by hosting renewable energy and energy efficiency projects, but many countries, and especially the poorest ones, do not have the energy or industrial infrastructure that would allow them to benefit from the CDM in a significant way," reads an introductory brochure for the World Bank's BioCarbon Fund, a fund set up to invest in reforestation projects like that in Sierra Gorda. "For many, and in particular large rural populations that are the home of so many of the poor, sinks are the only significant avenue for participating in the carbon market."
According to those in Sierra Gorda, however, meshing the demands of the business world with the realities of the developing world is no easy task."
Our project has a really strong emphasis on sustainable development, so we are working with extremely low-income property owners on small plots of land spread across a huge area. When it comes to cost we are at a disadvantage when compared to a project designed solely for efficiency where just one landowner is involved with a single large property or where smaller properties are contiguous," says David Ross, a project manager for Sierra Gorda's carbon offsets program.
Lack of proper documentation regarding land ownership is also a problem. For instance, Ross observes that, while people in the Reserve plan to reforest 1600 hectares, only 500 or so of these are likely to have proper documentation of land rights.Even with papers in order and trees planted, any credits generated for the CDM market must be verified, an expensive prospect for places plagued by rural poverty. "We prefer to keep resources local and for the CDM, you have to use an external body for certification," explains Ross.
Last but not least, reforestation in Sierra Gorda requires upfront investment since impoverished farmers lack the start-up capital necessary to purchase and plant the first trees. The CDM, on the other hand, requires that verified reductions exist before they are sold. "CDM rules are too high and too expensive to create a good deal for the people of Sierra Gorda," concludes Ruiz.
Round Peg, Round Hole
Relaxing over a cup of tea after a long day of meetings about the future of the Reserve, Ruiz sighs when thinking back on her struggle to design a carbon sequestration project for CDM investors. Since 1998, Ruiz' Grupo Ecologico has been working with an environmental consulting firm in Canada, Woodrising Consulting, Inc., to identify investors for a large-scale forestry offsets project in Sierra Gorda. The project has been "investor-ready" since 2002, but has yet to get a nibble from corporations affected by new climate change regulations. "After all these years of looking for ways to package the product, I was very disappointed," says Ruiz. Then Ruiz says she went to Australia where she "saw a whole menu of innovative programs for ecosystem services.
"Inspired by what she saw in Australia, Ruiz decided to take another look at developing a carbon offsets project in Sierra Gorda. "I saw that there were many, many ways to use these markets. And so, when I came back, I decided that we would cut our own suit for a custom fit instead of trying to fit inside of the CDM guidelines. That's when I began looking at the voluntary market."
The Voluntary Market
The world's first carbon-sequestration deal was brokered in 1988, when AES Corp., an American electricity company invested in an agroforestry project in Guatemala. AES Corp., like other companies since, hoped to reduce its "ecological footprint" for philanthropic and marketing reasons, not because it was forced to do so by legislation or global treaty. The deal thus was voluntary, marking the beginning of the "voluntary carbon market" that remains as controversial and interesting today as it was back then.
The voluntary market was the only carbon market that existed for many years until the World Bank funds got up and running some years ago, and until the Kyoto Protocol was ratified and the EU-ETS went into effect earlier this year. Unlike the newly minted regulation-driven markets, the voluntary market does not require its tradable carbon credits to undergo a certification process ensuring their measurable emissions reductions. Voluntary carbon projects also frequently require upfront investment from their credit buyers, rather than a just a commitment to purchase the credits once they are generated (CDM projects, by contrast, don't collect from their buyers until after the credits are generated).
These differences have won the voluntary market a great deal of criticism from some environmentalists who claim that it is a game of smoke and mirrors rather than an engine of actual environmental progress. The differences, however, also make the voluntary market much more accessible to community forestry projects like that in Sierra Gorda. "I know now that I will not sell my carbon to corporations, I will sell it to buyers on the voluntary market who want to offset their emissions for philanthropic reasons or for marketing reasons," says Ruiz. Recent events suggest she is right. The Sierra Gorda Biosphere Reserve will announce its first sale of carbon credits to a buyer on the voluntary market this month. "After so long trying," says Ruiz, "it is very satisfying to finally have a deal."
A Spade is a Spade
In some respects, all's well that ends well, but in other respects, the differences between the SEISA and Sierra Gorda carbon offset projects in Mexico offer a telling lesson.
The CDM is designed for corporate businesses looking to limit their risk and maximize their buying power in a regulated, compliance-driven, market. Clearly, then, policy makers should not abandon the high legal, investment and scientific standards to which CDM projects are held. To sell unverified carbon credits which do not meet some basic criteria to businesses would be to subvert the Kyoto Protocol's most basic aim: namely, to curb global warming in the most effective way possible At the same time, however, community leaders like Ruiz stress that policy makers must recognize, and probably even publicize, the limitations of the CDM in fighting for sustainable development in some of the very places where it is needed most. To claim that the CDM is the perfect tool for fighting both abject poverty and environmental degradation in Mexico, she argues, seems a slightly dishonest form of green branding. And, importantly, it is a perversion of the truth that can cost time and money to those who need it most. Leaning forward in her chair to emphasize the point, Ruiz observes, "If only someone could have told me seven years ago that my project wasn't right for the CDM, it would have saved so much time, so much energy, so much money." Ruiz now hopes that the hard lessons her group has learned will help others facing similar predicaments. Even this cloud has a silver lining.
Amanda Hawn is the Assistant Editor of the Ecosystem Marketplace.
She may be reached at athawn@mac.com.
First Posted: June 22, 2005
El número de medusas triplica ya al de peces en algunos mares
Actualizado jueves 13/07/2006 15:49 (CET)
EFE
MADRID.- El número de medusas triplica ya al de peces en algunos mares a causa de la sobrepesca, un cambio radical del ecosistema, que según expertos consultados por Efe, ha comenzado a notarse también en aguas españolas y que sería en parte responsable de la disminución de la anchoa en el Cantábrico.
Las medusas, del grupo de los cnidarios, "son unas temibles cazadoras" que se alimentan de crustáceos, además de huevos y larvas de otros peces como la sardina o la merluza, compiten con ventaja por el alimento con otras especies como grandes crustáceos, y disminuyen sus posibilidades de encontrar presas.
Así, en las aguas de Namibia, ya son 12,2 millones de toneladas de medusas frente a 3,6 millones de toneladas de peces, una situación opuesta a la que existía en el pasado y que pone en peligro la supervivencia de algunas especies, según un trabajo que acaba de publicar la revista 'Current Biology'.
"La sobrepesca es uno de los factores fundamentales en la excesiva proliferación de medusas en las aguas de Namibia", señaló Andrew Brierley, uno de los autores de la investigación, en la que han participado científicos de Reino Unido, Suráfrica y Noruega.
Aunque en la actualidad no existe ningún estudio equivalente en aguas españolas, Josep María Gili, investigador del Instituto de Ciencias del Mar (CSIC), explicó que en el Mediterráneo "se está produciendo ya" un fenómeno similar al de Namibia.
La acción depredadora de las medusas se postula también como causa de la reducción de la población de anchoa en aguas del País Vasco, según Gili, que recordó que ya se han dado otros casos similares en el Atlántico Norte o el mar Negro.
En el caso de los bancos de pesca de Namibia, subrayó que los primeros indicios de la actual superpoblación fueron observados hace 20 años, pero que se ha esperado demasiado tiempo a intervenir porque el problema "no se tomó en serio por las autoridades".
Esa situación sucede actualmente en España, opina Gili, ya que "no hay todavía ningún proyecto" que estudie los efectos de la sobrepesca en la proliferación excesiva de medusas a pesar de que estos organismos "llegan en grandes cantidades y con demasiada frecuencia" a las costas del país.
Una vez que la medusa se convierte en especie dominante, la recuperación del equilibrio es muy complicada, según este investigador, que calcula que serían necesarias moratorias de pesca de entre 10 y 20 años para estabilizar de nuevo el ecosistema.
El exceso de capturas favorece la proliferación de medusas ya que reduce el número de depredadores tradicionales de esa especie, como son el atún o la tortuga.
Una medusa adulta puede vivir de seis meses a un año, y tiene unos periodos de aparición estacionales.
En el Mediterráneo, donde habitan 300 de las 4.000 especies conocidas de este cnidario, el periodo de máxima abundancia se sitúa entre inicios de primavera hasta finales de verano, mientras que el resto del año hay muy pocos individuos y aguardan en forma de pólipos en el fondo del mar o en forma de huevos en el plancton.
Donan 12 millones de dólares a Panamá para ambiente
Panamá recibió 12 millones de dólares del Fondo para el Medio Ambiente Mundial (FMAM), que se destinarán a la conservación de la biodiversidad y la reducción de los efectos del cambio climático.
La Autoridad Nacional del Ambiente (ANAM) de este país será el organismo encargado de ejecutar los proyectos para la protección del entorno.
Según una nota de prensa de la ANAM, 10,1 millones de dólares se utilizarán para la preservación de la biodiversidad y 2,5 millones de dólares en acciones para mitigar los efectos del cambio climático.
Agregó que se logrará la recuperación de un alto porcentaje de las áreas degradadas del territorio nacional.
El FMAM es la principal fuente de financiamiento del entorno del planeta y para sus proyectos cuenta con el Banco Mundial, los Programas de las Naciones Unidas para el Desarrollo (PNUD) y para el Medio Ambiente (PNUMA).
jl/mbz
12 July 2006
Happy Isle Tops Happy Planet Index
July 12, 2006 — By Reuters
SINGAPORE — The tiny nation of Vanuatu, one of the "happy isles of Oceania", has topped a new index that measures quality of life against environmental impact, with industrial countries, perhaps unsurprisingly, faring badly.
The UK-based New Economics Foundation (NEF) aimed to measure the environmental efficiency of global progress with its "Happy Planet Index" report, which it said painted a different order of world wealth but showed all countries could do better.
"The Happy Planet Index strips the view of the economy back to its absolute basics: what we put in (resources), and what comes out (human lives of different length and happiness)," the NEF said.
The Group of Eight (G8), an unofficial forum of the heads of leading industrialised nations meeting on July 15-17, failed to make the top 50. Host Russia came in at 172 in the 178-nation survey, with the United States at 150 and the UK at number 108.
The NEF, an independent group that did the index jointly with UK-based green campaign group Friends of the Earth, said the report showed high levels of resource consumption do not reliably produce high levels of well-being.
"The order of nations that emerges may seem counter-intuitive. But this is because policy makers have been led astray by abstract mathematical models of the economy that bear little relation to the real world," said NEF's policy director Andrew Simms.
NEF said Central America was the region with the highest average score, combining good life expectancy of 70 years with an ecological footprint below its globally fair share, while island nations scored above average and Switzerland came top in Europe.
Out of Asian nations Vietnam came highest at number 12 and Singapore was ranked lowest at 131. African countries made up seven of the bottom 10, with Zimbabwe coming last.
Vanuatu is part of a vast sprawling Pacific archipelago described as "the happy isles of Oceania" by author Paul Theroux. The full Happy Planet Index is available at www.happyplanetindex.org.
Source: Reuters
06 July 2006
El Salvador: crecen las protestas contra represa
El proyecto de los gobiernos de Honduras y El Salvador para construir la represa hidroeléctrica El Tigre, obligaría el desplazamiento de más de 20.000 personas afirman los habitantes del municipio hondureño de San Antonio.
Los gobiernos de Honduras y El Salvador planean construir la represa hidroeléctrica El Tigre, que ocuparía unos 70 kilómetros cuadrados de la zona fronteriza entre ambas naciones, la cual generaría cerca de 700 megavatios hora.
Los habitantes del municipio hondureño de San Antonio, en Intibucá, 200 Kilómetros al oeste de esta capital, advirtieron al comisionado presidencial Jacobo Regalado que continuarán su lucha contra el proyecto El Tigre, informa Biodiversidad en América Latina.
Analistas consideran que para ejecutar dicho embalse se tendrán que desalojar a unos 20.000 habitantes hondureños y 3.500 salvadoreños. Sólo en San Antonio, según las propias autoridades gubernamentales, alrededor de seis mil personas tendrán que salir de sus tierras.
Regalado sobrevoló la región para analizar las posibilidades de ejecutar esa obra. En la visita, también como parte del acercamiento con los habitantes de la región, para intercambiar opiniones e información en relación la construcción de la represa hidroeléctrica, Regalado encontró la resistencia de la población.
El funcionario explicó que hasta el momento no hay una posición definida del Gobierno, mientras no se haga el estudio de prefactibilidad, el cual determinará los beneficios y las desventajas de la presa.
Aunque Regalado aseguró que con el embalse, se elevará el nivel de vida de los habitantes, creando fuentes de empleo y llevando el desarrollo a estos poblados, los miembros de esa comunidad insisten que El Tigre sólo beneficiará a los grandes empresarios.
El gobierno hondureño contempla también la construcción de tres represas en el río Patuca, unos 300 kilómetros al este de esta capital, y de un millonario complejo turístico hotelero en Tela.
L'okapi est toujours tapi dans les forêts du Congo
Par Blandine FLIPO
QUOTIDIEN : Jeudi 6 juillet 2006 - 06:00
Kinshasa de notre correspondante
Le 9 juin, le WWF, organisation de protection de la nature, a créé l'événement en République démocratique du Congo (RDC) : l'okapi serait «de retour»dans le parc national des Virungas, dans la région du Nord-Kivu, à l'est du pays. Une équipe de scientifiques chevronnés aurait découvert des crottes, suggérant la présence de 17 spécimens. L'okapi, sorte de girafe ressemblant à un zèbre, est l'animal national de la RDC. On ne l'avait plus vu dans les Virungas depuis au moins cinquante ans, alors que cette espèce, unique au monde, avait été découverte ici. L'idée que le mammifère mythique puisse avoir posé un sabot dans cette région blessée, a été vue par toute la presse comme une fabuleuse note d'espoir, à quelques semaines des premières élections libres de son histoire. D'autant plus que ce retour s'inscrit dans une amélioration globale de la situation de la faune sauvage dans le parc des Virungas.
Potentiel touristique.Créé en 1925, près du Rwanda, ce parc est le plus ancien d'Afrique, et parmi le plus riche en diversité d'espèces, particulièrement en grands mammifères: antilopes, buffles, éléphants, hippopotames... Mais le braconnage et la guerre ont eu raison peu à peu de cette richesse. Entre 1996 et 2002, la RDC a connu une guerre meurtrière (plus de 4 millions de morts) à laquelle ont participé plusieurs armées étrangères, rwandaises et ougandaises en tête. Les animaux ont été massivement massacrés, victimes de braconnages et ont été revendus. Certains se sont enfuis dans des contrées moins hostiles. Estimés à 2 300 individus dans les années 60, les éléphants n'étaient plus qu'une centaine en 2003 dans le parc. Seule exception : les fameux gorilles des montagnes, si chers à Diane Fossey. Eux aussi ont subi le braconnage, mais leur potentiel touristique est tel que les miliciens ont freiné l'hémorragie. A 400 dollars le ticket pour aller voir les gorilles, nombreux sont les braconniers à s'être métamorphosés en guides pour touristes. Du 6 au 12 juin, l'ONG Wild Life Conservation Society (WLC) a fait un inventaire des animaux du parc. «On a observé une progression nette de la population des éléphants, des buffles. Sauf des hippopotames»,dit Deo Kujira Kwinja, responsable de l'organisation américaine à Goma. En dehors de l'okapi, WWF a aussi découvert des traces de bongo, une antilope rare des forêts. Pour les deux organisations, l'une des raisons de cette amélioration réside dans la lutte intense contre le braconnage mené par les gardes du parc de l'Institut congolais de conservation de la nature. Depuis 2002, la communauté internationale s'est mobilisée pour leur verser un salaire. Leur solde versée par l'Etat à peine 1 dollar par mois ne leur donnait pas les moyens d'agir.
Car être garde forestier dans le parc des Virungas est une activité à hauts risques. Depuis 1996, plus de 100 gardes ont ainsi été tués par des braconniers, mais aussi par des éléments armés. La situation politique reste très instable : en janvier, une brigade de l'armée s'est rebellée. Elle a attaqué les populations en bordure du parc, et mis en déroute la brigade installée à l'intérieur. Finalement, ils se sont retirés dans les montagnes, où se trouvent également les miliciens hutus rwandais, présents sur le sol congolais depuis 1994. Ces derniers s'adonnent aussi au braconnage. Parallèlement, des réfugiés rwandophones se sont installés dans le parc faute de place ailleurs. Malgré les trésors de diplomaties de la part d'ONG, les gens refusent de partir car ils vivent du commerce du charbon, activité certes rentable, mais qui provoque une déforestation massive.
Pas farouches.En dépit de cette instabilité, les habitants proches du parc ont senti le vent de l'espoir. Des Pygmées, habitués des forêts impénétrables et grands spécialistes de la chasse, sont venus prospecter. Pour beaucoup de personnes, leur présence signifie qu'au parc des Virungas, les animaux commencent à revenir, et que la vie va reprendre. Dans la savane, il n'est pas rare dorénavant d'apercevoir des antilopes. Pas trop farouches, elles se laissent approcher à moins de dix mètres, avant de détaler majestueusement. Selon WLC, avec plus de 13 000 individus, cette espèce appelée «cob de Buffon» a pratiquement retrouvé son niveau de population d'avant les années 60. «On n'en avait plus vu depuis des années»,témoigne un habitant, émerveillé. Bien sûr, il faudra encore du temps. Jadis, le parc des Virungas regorgeait tellement d'animaux que Mobutu y avait installé un hôtel luxueux, où il recevait ses amis présidents pour des safaris grandioses. Aujourd'hui, les paillotes sont en ruine, et elles abritent la 2e brigade de l'armée congolaise.
Bushmeat Sold in Secret European, U.S. Markets
July 06, 2006 — By Reuters
LONDON — Meat from wild animals including primates is being sold in clandestine markets in North America and Europe, according to scientists on Wednesday. Wildlife biologist Justin Brashares, of the University of California, Berkeley, and a team a volunteers tracked down the illicit trade in Paris, Brussels, London, New York, Montreal, Toronto and Los Angeles. "I have 27 records of chimpanzee and gorilla parts being sold in markets," Brashares told New Scientist magazine. "In each case it was not a complete body, but a hand, leg or in two cases, a head," he added.
Bushmeat is meat from wild animals including gorilla, chimpanzee, forest antelope, crocodile and bush pig. It is a food staple among forest-dwelling communities in Africa and a source of income for thousands of people. But the hunting and sale of wild animal meat is a threat to endangered species and also poses a health risk because eating bushmeat has been linked to fatal illnesses such as HIV/AIDS and Ebola. Brashares stumbled upon the illegal trade after a chance conversation two years ago with a Ghanaian taxi driver in New York who took him to a market in a warehouse in Brooklyn. "I was shocked that open markets sell large quantities of African bushmeat in major cities outside of Africa," Brashares added.
At a meeting of the Society for Conservation Biology last month he said 6,000 kg (13,230 lb) of bushmeat moves through the seven markets each month. Small antelopes called Duikers were the most common type of bushmeat in the markets but Brashares said meat from primates, rodents, reptiles and birds was also being sold.
Source: Reuters
China launches international project on herbal medicine
Source: SciDev.Net
[BEIJING] China, the world's main producer of traditional and herbal medicines, has launched an international project to modernise the sector.
Yesterday (4 July) the Ministry of Science and Technology pledged an initial 100 million yuan (US$12.5 million) for projects that focus on developing new treatments for diseases such as cancer and HIV/AIDS.
It is the first time that China has initiated a multinational research project of this kind, which it hopes will provide an opportunity to boost health research in developing nations.
Jin Xiaoming, a senior ministry official says it is likely that China will launch research on artemisinin — a herbal medicine regarded as the best treatment for malaria — with African countries such as Kenya and South Africa.
The scheme has already attracted countries including the United States, Japan and Singapore, says Shang Yong, vice minister of science and technology.
The first 50 programmes, which will be selected by the ministry and matched with international partners, are due to start by the end of the year.
China hopes the project will help increase its share of the global market for traditional medicines.
Until now, traditional medicine's entry into global markets has been hampered by a lack of consensus in how to measure its efficacy. Thus the project will also include efforts to develop international standards for traditional remedies.
"It is much cheaper to develop a new herbal medicine than a Western one," says Shang. "So our programmes will have a strong appeal for transnational companies."
Such companies will be able to express their wish to participate through their embassy or their home country's science administration.
Shang added that companies, rather than colleges or research institutes, would play the major role in each programme, with an aim to "foster domestic pharmacists".
Chinese drug companies will gain extra funding and access to advanced facilities in developed nations to help them develop their traditional medicines.
05 July 2006
Bald Eagles Recovering Across the Country
July 05, 2006 — By Michael Cowden, Associated Press
PITTSBURGH — When Pennsylvania officials began a campaign in 1983 to re-establish the state's bald eagle population, only three pairs of the birds and 12 eaglets remained here. Now there are more than 100 bald eagle nests in the state for the first time in over a century.
The news, announced by the state last week, is part of a wider trend nationally that has seen the national bird making a spectacular recovery, according to the U.S. Fish and Wildlife Service. Since the mid-1960s, the number of bald eagles in the continental U.S. has increased tenfold to over 7,000.
"Pennsylvania is just a bellwether for every state," said Greg Butcher, director of bird conservation at the National Audubon Society. "It's just been a great couple of decades for eagles all across the country."
Pennsylvania's population is dwarfed by states like Florida, with about 1,133 breeding pairs, according to Fish and Wildlife Service data. Minnesota, Wisconsin, and Washington each have more than 500 breeding pairs.
Alaska has about 100,000 bald eagles, more than 90 percent of the nation's population, said Jody Millar, coordinator of the Fish and Wildlife Service's bald eagle recovery program.
Vermont remains the only state in the continental United States without a successful breeding pair of bald eagles. A bald eagle couple hatched an eaglet earlier this year along the Connecticut River, but the young eagle later died. An active restoration project under way in Addison County is releasing young eagles into the wild hoping that when the birds mature they will raise young in the state.
For much of the 19th and early 20th centuries, eagles were considered a nuisance and routinely shot by hunters, farmers and fishermen. More than 100,000 were shot in Alaska alone by salmon fishermen who didn't appreciate competition from the raptors, Millar said.
The 1940 Bald Eagle Protection Act outlawed shooting eagles. But in the years after WWII the widespread use of the pesticide DDT reduced eagle numbers further. DDT poisoned the birds, killing some adults and making the eggs of those that survived thin. The thin eggs dramatically reduced the chances of eaglets surviving to adulthood.
DDT was banned in 1972. The next year, the Endangered Species Act passed and the bald eagles began their dramatic recovery.
"This is a case where we recognized an environmental threat and took action to relieve it," said Doug Wechsler, an ornithologist at the Academy of Natural Sciences in Philadelphia. "It stands as a model for what to do with other species. ... Most species, they don't get this much attention."
Because of its success, the bald eagle is scheduled to be removed from the endangered species list within the next year or so. The move has been endorsed by conservation groups.
Source: Associated Press
El análisis del paisaje y la biodiversidad abren los cursos de verano de la Casa de La Buelga
Director: Isidoro Nicieza
Felipe Fernández afirma que ya no «está claro el límite entre lo rural y lo urbano»
Langreo, Aitana CASTAÑO
El paisaje, la biodiversidad y la sostenibilidad. Éstos son los tres conceptos que analizarán los estudiantes y profesores que participan en el primer curso de verano de la Casa de La Buelga de Ciaño. Los términos dan, además, nombre a esta primera actividad del Aula de Extensión Universitaria de la Universidad de Oviedo. El geógrafo Felipe Fernández García y el biólogo Matías Mayor López, ambos profesores universitarios, son los directores del curso que incluirá una excursión, mañana miércoles, al Parque Natural de Redes para «ver en la práctica toda la teoría que se va a explicar estos días».
Fernández García fue el encargado de dar la lección inaugural del curso y sentar las bases que, hasta el próximo viernes, recorrerán las diferentes conferencias de los ponentes. «Iremos de las definiciones generales a aspectos particulares como la políticas comunitarias y nacionales, sobre un desarrollo sostenible», explicó el geógrafo, que comenzó apuntando las diferentes tesis existentes sobre «¿Qué es un paisaje?».
«Las definiciones más completas sobre paisaje incluyen el elemento natural y también al hombre, porque en unos casos lo que tiene importancia es lo físico, lo natural, pero en otras el hombre ha artificializado el medio hasta extremos impresionantes», aseguró Fernández García. La incidencia de la mano humana en la naturaleza es uno de los aspectos más destacados en la programación de este curso de verano. Fernández afirmó que hay lugares «donde la presencia del hombre no existe o es imperceptible, son las áreas de alta montaña, los desiertos o los casquetes polares», aunque añadió que la mayor parte «es un espacio natural intervenido donde el ser humano ha querido aprovecharse de los recursos y esos lugares se han antropizado». El ejemplo extremo de paisaje natural más «humanizado» es el «espacio urbano». El geógrafo explicó a los alumnos, con una fotografía del globo terráqueo de noche, cómo se diferencian las zonas «luminosas» donde la mano del hombre deja constancia y las zonas «negras» donde el ser humano aún no tiene mucha incidencia.
Para Fernández este camino que va desde el espacio natural al espacio urbano pasando por el espacio «antropizado» o rural se ha venido haciendo desde hace siglos, sin embargo, «en la actualidad están ocurriendo situaciones que no siguen el esquema y se da el caso de que lugares que se encuentran en la parte rural de su camino en vez de evolucionar vuelven hacia atrás, se despoblan y hacen el camino inverso hacia la naturaleza». Otra de las conclusiones que se sacó en el primer día del curso de La Buelga es, tal y como explicó el profesor de geografía, que «desde mediados del siglo pasado no está claro el límite entre lo rural y lo urbano».
03 July 2006
Estudio ONU destaca importancia preservar biodiversidad agrícola
Un estudio de la FAO señala que la habilidad para aplicar esas biotecnologías en los Estados subdesarrollados está actualmente limitada por la falta de fondos suficientes, capacidad humana e infraestructura adecuada.
Preparado por el Grupo de Biotecnología de ese organismo de Naciones Unidas, la investigación apunta que las cosechas, bosques y recursos genéticos de animales y peces constituyen un seguro contra los cambios futuros en las condiciones de producción y clima, o en el mercado.
Esos recursos, agrega, están amenazados por factores tales como la sobre explotación, el reemplazo de sembradíos y animales locales con especies foráneas y cambio de hábitat y destrucción.
Los especialistas de la FAO subrayan la necesidad de conservar los recursos genéticos para los alimentos y la agricultura, destacada en la primera reunión de la del Tratado Internacional sobre Recursos Genéticos de Plantas para Alimentación y Agricultura el pasado mes.
Este estudio busca promover el papel potencial y la relevancia de contar con herramientas de biotecnología, en particular el impacto del uso del mercado molecular para los recursos genéticos agrícolas en los países subdesarrollados.
Al respecto precisan que la biotecnología ofrece una amplia variedad que puede ser usada para la mejoría genética, el diagnóstico de enfermedades y el desarrollo de vacunas.
Los especialistas dijeron que la capacidad de esas naciones puede fortalecerse a través de una mayor colaboración entre instituciones de investigación en diversos países subdesarrollados y desarrollados.